Les prix du fer flambent de nouveau

Publié le par lkeria.com

En raison de la montée en flèche du prix du fer sur le marché international, le quintal de ce matériau de construction a connu une hausse incontrôlée sur le territoire national. De 4 500 DA il y a moins de deux mois, il est cédé aujourd'hui entre 6 500 et 6 700 DA, voire à 7 500 dans quelques wilayas, et une nouvelle augmentation de son prix est prévue au courant du mois de mai. 

C'est lors d'une virée vers différents points de vente que nous avons constaté une envolée du prix du fer. Chez les vendeurs de Chéraga et ceux du rond-point de cité Amara, là où se concentre principalement la vente de matériaux de construction dans la région ouest d'Alger, on explique que cette augmentation est due uniquement à la forte demande caractérisant le secteur de la construction immobilière ces derniers temps.

Ceci est confirmé, et c'est l'avis de Mouloud Kheloufi, président de l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea), qui indique que «durant l'hiver, il y a eu un ralentissement de la cadence sur les chantiers de construction. Et en cette période de retour du beau temps, la demande en fer particulièrement et en matériaux de construction d'une manière générale augmente d'une manière significative.

C'est tout naturel que le prix du fer augmente puisqu’en période ensoleillée, les chantiers reprennent à un rythme avancé et la demande augmente par conséquent. De plus, j'ajouterai que sur le marché mondial, le prix du fer a augmenté. Et cela se répercute sur le marché algérien».

De son côté, le président de l'Union générale des entrepreneurs algériens (Ugea), Ahmed Bengaoud, se montre plus sceptique en estimant que «la hausse du prix du fer pénalise la corporation et peut mettre un frein aux différents chantiers en cours de réalisation». Il affirme cependant que «l'augmentation du prix du quintal du fer est due essentiellemet à des facteurs exogènes, entre autres l'envolée de son prix sur le marché international».

Par ailleurs, les prix du sable, du sable noir et du gravier ont également augmenté. Selon Kamel Dendari, chef d'une entreprise de construction immobilière, «la faible quantité de sable est à l'origine de la cherté de ce matériau de construction. Sur le marché, le sable est cédé 48 000 DA le semi-remorque, alors qu'il n'était vendu qu'à 35 000 DA.

C'est pareil pour le sable noir, dont le prix a dépassé les attentes pour se situer à 7 500 DA les deux tonnes et demie». Sur le même point, notre interlocuteur avertit les opérateurs et les auto-constructeurs «de ne pas acheter le sable de Bousaâda» qui, selon ses dires, «est impropre à la construction. Raison pour laquelle il n'est pas cher. Il est vendu à 3 500 DA le semi».

 

Source: Letempsdz

www.lkeria.com

 

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